En événementiel, les breuvages sont généralement offerts. Comment éviter que cela devienne un incitatif à la consommation excessive ?
D’abord, en choisissant judicieusement le type d’alcool servi lors de la soirée. On évite de proposer des shooters, qui accélèrent l’ivresse. Les « cocktails énergisants » sont aussi à proscrire, car ils augmentent le danger de coma éthylique.
Si notre clientèle est jeune, une autre façon de prévenir les débordements est d’utiliser la formule du coupon. Pour un événement d’une durée de 5 heures, par exemple, on pourra remettre à chaque invité 3 coupons, ce qui limitera la consommation.
Lorsque notre clientèle est plus âgée ou que le contexte n’est pas propice aux coupons, la prévention de comportements déplacés passe par la bonne préparation du personnel de bar.
Il est de la responsabilité du personnel de service de noter qu’un convive est en état d’ivresse. Celui-ci devrait en informer le coordonnateur responsable des bars, qui ira discuter avec l’invité, lui proposant une eau minérale ou un rafraîchissement sans alcool.
Cette méthode permet aussi d’entamer une veille du convive, pour garder un œil sur la situation. Si celle-ci venait à dégénérer, le client serait alors avisé du problème et pourrait intervenir directement auprès de l’invité problématique.
En cas de force majeure, l’agent de sécurité de l’événement aurait la responsabilité d’escorter un client agressif hors de la salle. Un agent de sécurité travaillant en événementiel devrait toujours posséder une formation de premiers soins pour venir en aide à quiconque ressentirait un malaise durant la soirée.
Un party de Noël ne doit pas être synonyme de débauche. Choisir une signature artistique raffinée aidera à mettre tous les invités dans une ambiance agréable. Le choix de la musique et des décorations nous rappelle que nous sommes dans une soirée festive… et professionnelle.
Pour des fêtes internes et des soirées d’employés, un petit mémo envoyé par les ressources humaines quelques jours avant l’événement est une pratique conseillée.
Il permet d’inviter tout le monde à la fête, en rappelant la politique de tolérance zéro (violence verbale ou physique). On peut même mentionner aux employés, avec humour, qu’ils « reverront leurs collègues le lundi suivant ! »
« Un ami, un taxi ou Opération Nez rouge », le slogan est dorénavant un classique du temps des fêtes.
Ici aussi, la meilleure façon de faciliter le départ de nos invités est d’inclure cette étape importante dans la planification de l’événement.
Normalement, c’est le personnel événementiel qui, à la fin de la soirée, appelle les taxis et coordonne le retour à la maison. Opération Nez rouge devrait être informée de la tenue de la soirée, du lieu et de l’heure prévue des premiers départs.
Face à une personne en état d’ébriété, la question à poser est : « Vous ne partez pas avec votre voiture ? » Heureusement, dans la majorité des cas, l’invité répondra par la négative. Le personnel pourra alors accompagner le convive à un taxi.
Si la période des fêtes est propice aux soirées où l’alcool coule à flots, une bonne préparation de la part des responsables de l’événement assurera une soirée plaisante, mais aussi sécuritaire pour l’ensemble du groupe.
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